Bonjour !

Pour la première fois en 10 ans, cette édition mensuelle a été mise en ligne avec un décalage de 15 jours...

La raison ? Le choix de privilégier la publication du Bulletin n°78, lui même déjà très en retard.

Les exemplaires imprimés arriveront vers le 20 mai et nous pourrons ainsi commencer à la fois la diffusion et la campagne de réadhésion à notre association comme nous le faisons depuis... 60 ans !

Cet anniversaire sera au cœur de notre F'estival de juillet et nous fêterons aussi les 10 ans de Géorama.
Le programme complet des réjouissances et des animations sera dévoilé en juin.

Mais d'ici là, un autre rendez-vous important nous attend !

L'étape culloise du "Festival de la pierre" se déroulera le 24 mai.

Quand la ccScc a annoncé cet événement programmé dans 36 communes, nous avons évidemment été motivés pour y participer et pas seulement une journée. Notre programme s'étalera sur plusieurs mois mais il y a évidemment un temps fort pour la journée labellisée par la Communauté de Communes.

Voici donc le programme que nous avons mis sur pied en accord avec la municipalité qui a accepté de participer aux frais avec une subvention exceptionnelle de 500 €.

Samedi 24 mai 2025

• 17 h Balade guidée sur les traces de Géorama
• 18 h 30 "Histoires de pierre" (contes et lecture) 
• 19 h Moment convivial, pique-nique, camion Pizza, buvette
• 20 h Visite-découverte "Pierres sacrées, sacrées pierres" avec Bernard Veaux
• 21 h Spectacle "Le chant de Bélanore". Une féérie chantée et contés dans la carrière illuminée (voir l'affiche ci-dessous à droite)

Le point de rendez-vous est situé dans le jardin en face du caveau. Tout le monde est invité à venir piqueniquer sur place entre les premières animations et le spectacle. Un camion-pizza est prévu pour ceux qui n'ont pas envie de préparer ou seront arrivés les mains vides. La buvette de Loisirs Détente sera ouverte.

Participez à l'organisation !

Bien entendu, pour assurer le transport du matériel, le fléchage du parking, l'accueil des visiteurs, la pose des photos grand format, le rangement, etc. toutes les bonnes volontés seront bienvenues ! Merci de vous faire connaitre en appelant au 06 14 26 86 56.

Vous remerciant à l'avance de votre aide, je vous souhaite une bonne lecture de cette 128ème édition (un peu réduite), et vous adresse, au nom de l'équipe de Culles-Initiatives, nos salutations les meilleures.

Bertrand Brocard

Parmi elle, un grand spectacle, comme d'habitude.

En effet, depuis les débuts de la fête du village qu’organise notre association chaque année sur l’aire de loisirs, des spectacles sont créés avec la participation des habitants. Bernard Veaux avait su les mobiliser pour des spectacles étonnants comme « Les travaux d’HerCulles », « Rêve de Chine », « Fête médiévale à Florette », « Le TitaniCulles » ou « L’Egypte au bord des eaux ».

Certains se déroulaient même sur la piscine ! Bertrand a poursuivi cette tradition avec les spectaculaires mises en lumière de l’étang et, pour les spectacles, en s’appuyant sur la comédienne et conteuse Anne Prost-Cossio pour la mise en scène et la formation des comédiens amateurs, sans oublier Vezio pour la régie !

C’est ainsi qu'ont été organisées des balades théâtralisées  rythmées par des saynètes en lien avec le thème annuel, et des spectacles sur scène  de plus en plus élaborés.

Le succès de « Chère Marguerite... » en 2023 (voir le bulletin 77) a donné envie à Anne de réaliser un rêve : monter un spectacle autour de Molière.

Le lien avec le thème de l’année  « Pierres & Mémoire » n’était pas évident mais on s’est dit qu’il ne fallait pas oublier que Molière est la pierre angulaire du théâtre français ;-)

Ce projet ambitieux est lancé ! Les répétitions ont commencé pour les 26 comédiens, chanteurs et même danseurs qui constituent la troupe qui bénéficie aussi du soutien de l’association chalonnaise « Les rondes de nuit » qui met à disposition son impressionnante collection de costumes.

A Culles, ce sera les 25 et 26 juillet 2025 que les spectateurs pourront découvrir ce spectacle étonnant dont l’affiche est bien représentative. Il sera également joué à Chalon-sur-Saône en octobre et sans doute à Saint-Vallier en fin d'année.

Nous avons demandé à Anne Prost-Cossio de nous en dire un peu plus sur ses motivations.

Pourquoi Molière ?

On connaît tous des bribes de ses pièces, on les a étudiées à l'école mais c'est un peu lointain pour beaucoup. .

Alors j'ai eu envie de  faire entendre ou réentendre ce magnifique auteur qui fait partie de notre mémoire collective… et de retrouver un vrai plaisir à cette écoute. Et puis aussi, parce qu'il est au fond très moderne dans sa façon de décrire l'humanité ! On s'en aperçoit à chaque répétition.

Pourquoi à Culles-les-Roches ?

Parce que c'est un village que je connais bien et avec lequel je travaille à créer  des spectacles depuis plusieurs années. Au début avec trois habitants, et à présent avec une trentaine de comédiens chanteurs. .

Ils sont enthousiastes, drôles, bienveillants et talentueux et j'avais envie de faire cette aventure avec eux.

Comment se passent les répétitions ?

Extrêmement bien  ! Il y a beaucoup de rires, de plaisir et… de travail. Nous construisons le spectacle tous ensemble et les idées fusent. Et les comédiens s'aperçoivent que ce texte qui leur faisait un peu peur au début est très plaisant à dire… car  merveilleusement bien écrit.

Du théâtre...mais pas que dans ce spectacle ?

Oui, cette troupe est remplie de personnalités diverses et c'est un peu leur marque de fabrique. L'idée c'est aussi à chaque spectacle d'utiliser leurs talents : de comédiens, de conteurs mais aussi de musiciens, chanteurs et même danseurs cette année ! C'est pourquoi notre Molière sera un mélange de tout ceci, bigarré à l'image de ce village atypique.

Quelques phrases pour décrire le spectacle ?

1683 : la troupe de théâtre culloise répète afin de montrer au roi Louis XIV de passage dans la région (cela aurait pû… Louis IX est bien venu !) qu'elle peut rivaliser avec les plus grands et avoir une chance de monter à Paris.

Les mots de Molière et la musique s'entrecroisent. Où s'arrête le théâtre ? Où commence la vie ?

Un dernier mot ?

Un grand merci à Bertrand Brocard (président de l'association et moteur de tous nos projets) et Vezio Cossio qui à chaque fois gèrent de main de maître toute la partie technique et scénographique ! Et à Bernard Veaux, notre historien comédien précieux et préféré.

1er mai 2025 - Bienvenue !

Journée en tous points superbe pour ce 1er mai et l’habituel accueil des nouveaux habitants du village : un soleil estival, une participation massive des villageois et toujours de nouveaux habitants à accueillir !

Il y avait tout d’abord les deux bébés de décembre : Maelia, chez Amélie Ney et Yohann Pierre, Victor, chez Annne-Sophie et Fabien Viprey. Michel Duchamp présenta ensuite Véronique Thiesselin et Jean-Pierre Guidon, deux chalonnais ayant choisi Culles les Roches pour y établir leur résidence secondaire, à la sortie du village, route des Vignes. Françoise Jamo (petite maison Canarsa) et Laure Do Nascimento (compagne de Bastien Barba) étaient absentes pour l’évènement. La surprise du jour fut l’accueil officiel d’une figure habituelle du village, Yves Barbier, compagnon de Florence Jeunet à Champagne, et plus connu sous le surnom de « Bidou ».

Les présentations faites, Michel Duchamp évoqua la mémoire des personnes décédées depuis l’an dernier puis laissa la parole à ses adjoints pour présenter les projets communaux : réfection des routes de la Forêt et de la Bruyère, achat de nouvelles parcelles de forêt, mise en place d’un système de ralentissement des voitures dans la traversée du bourg, création d’un parc de jeux vers le « Verger des enfants »… Chacune des associations put alors faire part de ses projets d’animation du village pour la suite de l’année.

De tout cela, on reparla, bien sûr, autour du buffet apéritif qui accompagnait le pot convivial offert par la municipalité. Et chacun prit plaisir à s’y attarder longuement…

Solidarité Sixtine !

Sixtine, petite fille de Culles-les-Roches, victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) périnatal a besoin de soins adaptés et de matériels spécialisés adaptés à son handicap. Les organisateurs du trail ont fléché vers l'association "L'Arc en Sils" le soutien financier obtenu grâce au trail. Un chèque lui sera remis prochainement. Informations à venir.

Courses Jeunes : Bravo !

Après la débandade de l'arrivée des enfants l'année dernière, la pression était grande sur les épaules des ados pour améliorer cette séquence de course. Mieux voir les dossards, tenter rapidement une reconnaissance du parcours, coordonner dans le temps la fin des épreuves des enfants, la remise des prix et déjà les premiers adultes enregistrés dans le chrono de la Team.com pointent sous l'arche arrivée. 

Et tout s'est bien passé !!!

La colorisation des dossards jeunes, une bien bonne idée. Les flèches multicolores pour matérialiser le circuit une initiative à mettre à l'imagination et à l'actif de Héloïse Jasmine Judith Louis Salomé Thimoté . Donc un Bravo bien mérité. Pour 2026 un nouveau défi est prévu : améliorer la communication.

Ninette Gressard

Je domine le paysage cullois, tout comme la grotte dont je protège l'entrée. Elle a sans doute donné son nom au village depuis des temps immémoriaux, mais moi aussi, j'ai laissé mon nom à la postérité ! Même si c'est seulement à travers le nom du quartier que je surplombe.

J'ai en effet beaucoup de cousins plus ou moins éloignés, et c'est eux qui m'ont révélé mes origines ! Figurez-vous que, du fond des vallées alpines jusqu'au voisinage d'Autun, on a retrouvé les mêmes chromosomes que chez moi, et ces gènes, nommés KWR, correspondent à mon nom, prononcé longtemps avant qu'on l'ait écrit !  KWR correspond au son « coire », et on retrouve cela dans la Pierre de Couhard en Morvan, au-dessus d'Autun, au rocher de Coire sur un parking de la grand’route de Digoin au Creusot, aux impressionnants rochers de basalte noirs des Coirons au-dessus de la vallée du Rhône… et sans doute aussi dans le nom de la ville Suisse de Coire (Chur, en allemand ou en romanche).

Cela me fait forcément penser que, si mon nom évoque un énorme rocher, forcément des coirettes ou « coirattes » seraient de petits rochers… Et c'est justement ce que nous trouvons à Culles ! Les « Coirattes » étaient, jusqu'à il y a peu, un nom fort énigmatique. Mais en révélant enfin mes origines, les recherches généalogiques ont percé le mystère !

De Coire à Coirattes  il n’y a qu’un pas… ou plus exactement, il n'y a qu'une vallée : celle de la Mouille ! Les Coirattes sont aujourd'hui envahies par les bois… ce qui semble ne pas avoir toujours été le cas, notamment en raison des troupeaux qui y paissaient. Mais moi, la Coire, j'ai toujours été à découvert et, comme la grotte dont je protège l'entrée, on me voit de loin. Les hommes préhistoriques qui ont élu domicile à maintes reprises entre 30 000 et 10 000 ans avant Jésus-Christ, bénéficiaient de ma protection, d'autant plus que, depuis longtemps, un bloc s'enfonce comme un coin entre la falaise et moi, créant ainsi une sorte de meurtrière avec poste d’observation !

J'ai personnellement bien du mal à me déplacer mais, de là où je suis, j'ai vu bien des allées et venues ! J'ai vu les hommes préhistoriques dépiauter les victimes de leur chasse, et les faire cuire sur des petits brasiers. J'ai vu les femmes aussi à l'ouvrage, cousant des peaux de bêtes, ou rangeant soigneusement les perçoirs, les lames et racloirs de toutes sortes, qu'on avait débités à partir des rognons de silex du Châtenay. J'y ai vu aussi quelques animaux sauvages : ours des cavernes, rennes… qui cherchaient leur pitance.

Mais depuis 2000 ans, les visites se sont faites rares. C'est seulement à la fin du dix-neuvième siècle que les chercheurs se sont mis à gratter le sol à mon ombre. Et à l'époque actuelle, ce sont surtout des spéléologues en herbe qui fréquentent les lieux. Ils prennent mille et une photos, si bien que je finirai sans doute par braver l'oubli des siècles à venir…

Mais il faut dire que déjà, dès les premières photos, à l'époque bénie des cartes postales, j'avais été dans le viseur des appareils, soit directement, soit en arrière fond d'un groupe de gamins, heureux de poser pour la postérité… et fort méritants d'avoir grimpé très haut, chaussés de sabots de bois !