Cette vitalité transparait évidemment à la lecture de notre bulletin annuel paru également tout début avril. Merci à tous ceux qui ont réadhéré* à l'occasion de la diffusion et en particulier à ceux qui n'ont pas ménagé un soutien financier qui nous permet de multiplier les initiatives et les projets. Merci aussi pour vos commentaires sur la réalisation de cette publication qui n'est pas habituelle non plus dans un village de 200 habitants.
Nous vous souhaitons une bonne lecture "en ligne" de cette 116ème édition.

 Bertrand Brocard et l'équipe de Culles-Initiatives

* Si nous ne sommes pas encore venus vous rencontrer pour vous présenter le bulletin, n'hésitez pas à nous téléphoner pour qu'on convienne du moment qui vous arrange :
Bertrand Brocard : 06 14 26 86 56 ou Monique Desmartes : 06 86 81 62 20

Une piscine à Culles-les-Roches...

En prévision de l'exposition consacrée à la création, il y a 40 ans, de la piscine associative de Culles-les-Roches, nous continuons le travail de collectage de témoignages et documents.

Après le premier rendez-vous qui s'est déroulé à l'aire de loisirs, puis celui qui a eut lieu à la bibliothèque de Buxy, un nouveau Café Mémoire "Piscine" est proposé à la Bibliothèque Intercommunale (à Saint Boil) le lundi 13 mai de 17 à 19 h.

Merci à toutes les personnes qui sont déjà venues témoigner et nous ont prêté des photos pour que nous puissions les scanner.

Dès à présent, nous commençons à publier le récit de cette aventure. Un petit feuilleton dont vous trouverez le début en fin de cette édition.

Dimanche 12 mai - Sortie ornithologique

Comme chaque année, Samy Mezzani nous propose une sortie ornithologique.

Comme chaque année, il faudra se lever tôt : le rendez-vous est à 8h à l'aire de loisirs.

Comme chaque année, on ne regrettera pas d'avoir sacrifié la grasse matinée.

Comme chaque année, on rencontrera des participants de l'association AOMSL.

Comme chaque année, cette animation est gratuite.

Alors, cette année... allez vous participer ?

[ La photo elle... date de 2022 ]

Vendredi 24 mai - Soirée photos & vidéo du trail

L'équipe du trail s'est réunie le 29 avril pour faire un premier bilan de la 8ème édition et "débriefer" à chaud avant que les souvenirs ne s'estompent. Bien entendu, ce bilan est très positif à tous égards et les points améliorables pour l'année prochaine ont été notés. La prochaine édition sera marquée par un anniversaire particulier puisque la première édition du trail a eu lieu en 2015. Déjà !!!

Les bénévoles, les partenaires et tous les spectateurs Cullois sont invités à venir au caveau le vendredi 24 mai à 20h pour ouvrir la "boite à souvenirs" (comme celle offerte à chaque coureur) : une sélection de photos et une vidéo qui retrace cette folle journée.

La projection sera suivie du verre de l'amitié.

Animation à la bibliothèque inter-communale

- Exposition de Jean-Michel Pacquaut du 6 mai au 28 juin

- Café-mémoire "Vous êtes-vous déjà baigné à Culles-les-Roches?" lundi 13 mai à 17 h

Ce sera en juin...
Mais comme c'est au tout début du mois... le dimanche 2 juin, nous vous conseillons de noter dès maintenant ce rendez-vous musical. En effet, à l'occasion des 21ème rencontres nationales "Rendez-vous aux jardins" Culles-Initiatives accueillera à l'aire de loisirs les 40 choristes des ateliers vocaux Musique Pluriel dirigés par Marie Fraschina, Catherine Faure, Barbara Trojani et mis en espace par Claire Monnot.

A partir de 16h, les groupes s'élanceront sur le parcours d'une balade chantée (2,5 km) et l'après-midi se terminera par un concert final au bord de l'étang.

Réservation sur  www.musiquepluriel.fr - Place 12 € - réduit 10 € - Gratuit - de 18 ans.

Les spectateurs pourront profiter des animations proposées, regarder l'exposition-photos sur la biodiversité aquatique et découvrir sur place le projet du Jardin Magique qui commence à prendre forme.

Pour annoncer ces rendez-vous qui réunissent contes et musique autour du travail d'un artisan nous avions écrit ici que lorsqu'on voyait Claire Guillot, notre voisine de la Sachette, réaliser ses "papiers marbrés" on avait l'impression de découvrir une technique magique.

Eh bien les nombreux Cullois qui faisaient partie du public ont pu le vérifier !

Quand la feuille sort du bac chargée des encres qui ont été déposées sur le liquide du bac et savamment mélangées pour créer l'effet marbré, on a l'impression d'un tour de magie ! En plus c'est tout frais, ça ne bave pas... et il ne reste plus qu'à rincer. Ça a l'air simple mais on imagine le savoir-faire nécessaire et l'expérience accumulée pour réussir ce "tour de main".

Après la démonstration, devant un paravent recouvert de papiers marbrés, Clémentine Jeannin et Francine Vidal nous proposaient un voyage en Orient qui évoquait en contes et musique turque : peintures, traces, et reflets. Une bien belle après-midi !

13 avril - Nettoyage de printemps !

Beau succès de l'opération nettoyage samedi 13 avril. Une bonne quinzaine de personnes mobilisées pour trois ateliers d'intervention. Les bonnes couleurs et la tenue nature en peinture pour le conteneur qui devient bien intégré au bord de l'eau. Un truc moche mais pratique peut devenir joli ! Merci les artistes. 

Un groupe très actif, attelages avec remorques pour faire du tri, des aller - retour en déchetteries, transporter du mobilier, faire place nette et accueillante  dès l'entrée sur le site : c'est plus sympa. Enfin une brigade des chiffons et balais à la guinguette. L'hiver, l'humidité ont laissé des traces : des bestioles en tout genre sont venues s'y mettre à l'abri ! Un grand nettoyage était indispensable avant l'organisation de la 8ème édition des Cullomètres, du tournoi de foot le 18 mai, de la balade chantée du 2 juin, des animations du 22 juin, du F'estival  du 11 au 14 juillet et du  2ème vide grenier le 15 septembre. Un programme bien chargé !      Ninette Gressard

Avril - Le "Jardin magique" avance !

Petit à petit les choses se mettent en place... En avril plusieurs rendez-vous ont permis d'avancer à la fois sur la définition du projet mais aussi la concrétisation de certains chantiers :

La porte du conteneur a reçu sa décoration et le résultat est très réussi.

Bravo à Emmanuelle, Elsa et Serge !

Il reste une face à peindre en marron pour terminer le travail.

Quelques plantations ont été faites à droite et à gauche du petit escalier... sans anticiper suffisamment l'arrivée des 300 coureurs du trail qui n'ont pas tous remarqué les piquets signalant les plantes repiquées. On mettra cela dans la case "expérience à retenir"...

Le coin des fougères commence à prendre forme et en attendant l'arrivée d'autres variétés qui devraient se plaire à cet endroit, quelques ardoises décorées à la manière des planches botaniques ont été rajoutées.

Enfin, un plan et un panneau explicatif ont été mis en chantier et permettront l'information des visiteurs.

24 avril - Plantes sauvages au menu

Ce 24 avril, la Maison des initiatives accueillait un atelier organisé par Daphné Raven... Sous sa conduite, le groupe avait exploré chemins et bois de Culles pour identifier et cueillir des plantes sauvages comestibles. Il fallait ensuite les préparer et les cuisiner pour les déguster sous forme de salades et d'amuse-bouches pour le moins appétissants si l'on en juge par les photos... Les participantes (largement majoritaires...) étaient unanimes :

"Un très moment", "Une belle expérience", "On apprend plein de choses", "C'est ludique et intéressant", "Daphnée explique très bien", "Une seule envie : recommencer !". En voilà une bonne idée !!!

Bruit de bottes 

C'est par ces mots qu'on évoque souvent les menaces de guerre. Depuis l'armistice de 1945, les conflits n'ont pas cessé, mais ils semblaient assez lointains ou maîtrisables. De nos jours, la guerre en Ukraine, et même à Gaza, suscite l'inquiétude, au point que les budgets militaires sont revus à la hausse.

Nous ne sommes plus à l'époque, pas si lointaine, de l'armée de conscription, et les drones ou autres appareils sophistiqués tiennent le haut du pavé. Cela m'a donné l'idée de chercher, dans mes archives, des traces de ce que nos aïeux ont vécu, notamment après la défaite de Sedan en 1870, et dans la crainte d'un nouveau conflit avec l'Allemagne.

Mon grand-père Jean-Louis VEAUX était né en 1875 à Culles. Il faisait partie de la classe 1895, et le voilà donc parti pour un service militaire de … 3 ans !

Devant la mairie de Culles, départ des appelés. J.-L. Veaux est à droite

Les temps ont bien changé. Cela se voit notamment à travers l'équipement « amusant » qui était remis aux conscrits à leur arrivée à la caserne. Un compte rigoureux était tenu, et figurait dans un livret individuel que j'ai retrouvé, et que je présente en partie ici. 

Vous remarquerez le peigne à décrasser, le pompon ou plumet, la tasse ou quart, la paire de sous-pieds, le sac « de petite monture », la boîte à graisse à deux compartiments, la bobine en bois renfermant dix aiguilles etc…

Moins de 20 ans plus tard la guerre de de 14-18 éclatait. J'ignore si tous les plumets et autres accessoires étaient toujours en vigueur. Je sais en revanche que les pantalons rouges, portés au début de la guerre, étaient des cibles faciles. Quand on s'en est rendu compte, et que de nouveaux uniformes ont été disponibles, on s'est dépêché de changer ! C'est ainsi que mon grand-père Jean-Louis se souvenait d’une nuit où, dans une grange, du côté de Delle ou Belfort, chacun avait reçu une nouvelle culotte ! Fantassin de 2e classe au début de la guerre, mon grand-père était passé caporal en mai 1916. Cela lui a valu notamment de lire aux soldats un discours de propagande, destiné à mobiliser les esprits.

Un rêve

Depuis des dizaines d'années, un homme méditait sur le paysage cullois. S'émerveillant du site, il ne cessait pourtant de déplorer qu'au milieu de tous ses avantages, Culles-les-Roches ne connaisse pas les joies de l'eau. Pour le vin, c'était déjà fait ! Et bichonner les vignes avait même été l'occupation principale de sa vie.

Ainsi, à sa manière, et comme les autres vignerons du pays, il avait patiemment changé l'eau venue du ciel en vin de Bourgogne... Mais il voulait encore aller plus loin, et changer l'eau en fête !

Sa première façon de faire avait été de lui enlever une épithète fâcheuse. Tant qu'il fallait aller au puits ou à la fontaine pour abreuver la maison dans ses mille besoins domestiques, l'eau était en effet synonyme de corvée. En la faisant arriver au robinet, en 1959, notre homme avait gagné une première manche.

Malheureusement, les moyens étaient limités, et il avait fallu se contenter d'alimenter une douzaine de maisons au bas du village. Pour faire monter l'eau "dans le Dessus", il aurait fallu une machinerie coûteuse... et une source des Ouches plus abondante ! Le syndicat intercommunal des eaux combla cette lacune quelques années plus tard.

Dans une société où les loisirs prennent une place croissante, l'eau pouvait rendre encore d'autres services si on parvenait à la maîtriser. "Maurice" - c'est de lui dont il s'agit - se mit donc en tête de réaliser un plan d'eau. Pour donner satisfaction aux amateurs de pêche, et pour permettre aux enfants de barboter, et d'apprendre à nager.

Tout le monde n'a pas la chance de passer plusieurs semaines à la mer ! Quant à la Grosne, elle est parfois un peu polluée... et puis elle n'est pas sur place ! Y aller, c'est encore un peu déserter Culles, qui n'a pas besoin de cela pour connaître la tranquillité !

Plusieurs projets étaient nés sans jamais pouvoir aboutir. Propriétés privées, pollution possible, mauvais ensoleillement... Il y avait toujours des obstacles.

Pourtant le moment propice arriva enfin... et le projet devint réalité. L'eau devint fête : c'était en 1983-84. Une date dont beaucoup de Cullois se souviendront. Parce que, eux aussi, ont participé et en ont fait leur propre réussite.

Dans les pages qui suivent, nous ne rapporterons pas seulement les étapes techniques d'une grande réalisation, mais aussi l'histoire d'une équipe passionnée sans laquelle rien n'aurait été possible.

Un projet

La ligne de chemin de fer de Saint-Gengoux à Montchanin avait cessé de fonctionner depuis 1969. Vers 1981, la SNCF décide de vendre ses terrains. La commune de Culles se porte acquéreur de toute la portion sise sur son territoire (hormis la gare et la maisonnette garde-barrières, déjà vendues à des particuliers). Déjà on formule diverses hypothèses sur l'utilisation du terre-plein de la gare, le reste ne pouvant servir que de chemin de desserte pour les bois. On peut rêver de petite usine, de lotissement... mais les temps ne sont guère propices. Pendant ce temps, les broussailles prospèrent et envahissent les tas de traverses laissées là après le démontage des rails.

C'est alors que surgit le projet de plan d'eau. Nous avons là un terrain communal, un sous-sol imperméable, de l'eau à plus d'un kilomètre, mais pouvant être aisément captée ! De plus, le site est un des mieux ensoleillés du versant sud.

Entre ce projet alléchant et un autre, beaucoup plus restreint, le Syndicat d'Initiative a vite fait son choix. La proposition est faite le 16 mai 1983 et aussitôt retenue par le Bureau du Syndicat d’initiative (aujourd’hui Culles-Initiatives), composé alors de Jeanine Bailly, Andrée Bochot, Hélène Charolles, Roger Chrétien, René Garcia, Roger Lamalle et Bernard Veaux.

Il était temps : nous apprenons par hasard que l'affectation des terrains de la gare devait justement être débattue le 19 mai, soit trois jours plus tard, au Conseil municipal !

Monsieur Portrat, maire, est aussitôt informé du projet du S.I., et la nouvelle tombe inattendue à la réunion du Conseil. On est un peu interloqué, ou sceptique mais finalement la majorité trouve que ça ne serait pas si mal ! Affaire à suivre... d'autant plus que Mme Blanc, commissaire-adjoint de la République, autrement dit : sous-préfet, doit venir à la mairie le 6 juin suivant.

Un de ceux qui suivent l'affaire, c'est bien sûr Maurice. Sans plus attendre, il réalise avec les moyens du bord une grande maquette en bois. Les choses se précisent... mais on croit encore rêver !

Mme le sous-préfet vient comme convenu, et profite de son passage pour jeter un coup d'œil à la maquette ... et au terrain lui-même. Elle est accompagnée de représentants de la Direction de l'Equipement. L'idée de plan d'eau ne lui déplaît pas, au contraire... Mais peut-être conviendrait-il d'entreprendre une "étude de faisabilité".

Renseignements pris, il y en aurait pour près de 5000 F ! de quoi rendre effectivement le projet infaisable, le plan de financement du S.I. étant très serré... et forcément limité à la petite épargne réalisée depuis les origines. Heureusement, Maurice a déjà fait à la pioche quelques sondages qui donnent toute confiance...

De l’enthousiasme et de l'administration...

Nous sommes au début de l'été 83. Le projet fait son chemin dans les esprits. Les parents de jeunes enfants se montrent particulièrement intéressés, et se disent prêts à participer à l'entreprise. Ainsi les familles Morel, Beauné, Longo, etc., viennent-elles rejoindre celles représentées au Bureau du S.I.

Localement, les moyens semblent réunis pour la réussite du projet... mais il y a encore le côté administratif. De ce point de vue, la partie n'est pas gagnée... et cela promet d'être long ! Les bureaux seront fermés ou vivront au ralenti pendant l'été ; et puis, bien sûr, à Mâcon ou Chalon, on est forcément moins pressé que sur place, où il nous tarde de voir le projet aboutir.

Pour l'établissement du plan d'eau, il est prévu un prélèvement d'eau à la source de la Mouille. De ce fait il nous faut passer par la Direction Départementale de l'Agriculture, en vue d'une enquête hydraulique. Les gardes-pêche sont également mis dans le coup.

Calculs, croquis et repérages sur place (niveaux, débits...) occupent Maurice à plein temps ou presque. Monsieur Mailly, géomètre, est convoqué pour réaliser le "plan de masse de nivellement". En septembre, le dossier complet est envoyé. La commune accepte d'être maître d'ouvrage.

Et viennent les vendanges, l'automne et l'hiver...

M. Gressard, de Champagne, cantonnier de la commune, commence à dégager un certain nombre d'arbres appelés à disparaître. Ce sera autant de bois de fait pour la commune.

Le 1er décembre, M. Bonnardot, délégué de la DDA, convoque à la mairie deux gardes-pêche, des représentants de la mairie et du S.I., ainsi que les riverains du terrain de la gare. Les gardes-pêche rendent compte de l'étude qu'ils ont faite sur le peuplement piscicole du ruisseau, et exposent les avantages qu'il y a à soumettre le plan d'eau à la réglementation générale de la pêche fluviale des eaux de 2° catégorie (solution effectivement retenue). Les riverains expriment leurs craintes par rapport à une éventuelle pollution, ou à de possibles infiltrations (ce qui s'est déjà produit dans la cave de l'ancienne gare, à l'occasion de pluies, mais bien sûr avant même que le plan d'eau n'ait été construit !). D'après les personnes présentes, il ne semble pas que ces craintes soient fondées.

Nouveau délai : il faut attendre les rapports. Puis ce sera l'enquête "commodo-incommodo", dernier obstacle du parcours. Nous y voilà enfin arrivés ! C'est maintenant la mi-février. La population culloise est officiellement avisée par affichage, et peut déposer ses doléances sur un cahier déposé en mairie (du 27/1 au 11/2). Au terme de l'enquête, le cahier est resté vierge... Normalement, le feu vert n'est plus très loin. Pourvu qu'il arrive avant les gros travaux des champs !

1er mars 1984, neuf mois et demi après le lancement du projet, l'arrêté préfectoral est signé. Désormais, tout va aller très vite.

Des bulldozers et des bras

Le surlendemain, samedi 3 mars, les volontaires du défrichage ont rendez-vous sur le terrain. Non invitée, la neige est aussi au rendez-vous ! Mais qu'à cela ne tienne, le nettoyage du terrain commence. Et il y a à faire ! Un tiers au moins de la surface est couvert de broussailles : le long de l'actuelle piscine, côté route, et surtout au pied du talus de la maison Lethimonnier. Les vouges, les sécateurs, les tronçonneuses s'en donnent à cœur joie. Daniel Crucière et Joseph Foret apportent les services de leur tractopelle. Le camion Longo charrie les traverses. Les femmes aussi sont de la partie : Thésie, Mijo, Amélia, Annick, Odile, Hélène... Et pas seulement pour apporter le casse-croûte et les boissons chaudes !

Il y a déjà du travail de fait mais encore beaucoup à faire ! Alors, rebelotte le samedi 10. Les bras sont nombreux et actifs, mais se découragent parfois quand on voit le travail de romain qu'accomplissent les tracteurs ! Le feu crépite dans les tas de ronces, de branchages et de traverses. Un paysage nouveau apparaît au fur et à mesure qu'avance le défrichage. On retrouve la gare des marchandises, précédemment enfouie derrière les arbres et les fourrés. On redécouvre l'étonnante largeur de la voie ferrée et du chemin d'accès en pente, côté sud. Encore quelques coups de main, et le terrain est à peu près dégagé, à part les tas de bois coupé par le cantonnier...

L'entreprise Roberjot, de "sur la Bruyère", se dit prête à intervenir pour les gros travaux, et demande même que l'on précipite la décision pour ne pas être obligée de faire revenir d'ailleurs les pelleteuses et bulldozers. Le 27 mars au matin, les derniers tas de bois sont évacués ; en début d'après-midi les engins arrivent. Maurice est là pour diriger les travaux et faire en sorte que l'on ne perde pas de temps. Les autres membres de l'équipe des travaux viennent faire un tour aussitôt après leur journée de travail au bureau, en usine, dans les champs ou sur les chantiers. Ensemble on évalue l'avancement des travaux, les modifications à apporter, et on programme les étapes suivantes.

Sur les bulldozers, M. Roberjot et Robert Griveaux. L'essentiel consiste à râcler le sol jusqu'à la couche d'argile, et à trier au fur et à mesure les matériaux qui serviront pour les digues : terre et sable, cailloux concassés, argile. La butte précédant la gare des marchandises vers l'ouest disparaît. Un dépôt de terre est réalisé au bas du talus Lethimonnier de manière à créer un chemin au sud de l'étang. Côté ligne SNCF, on élève peu à peu la digue. L'emplacement de la piscine est dégagé. Mais que de remue-ménage !

La maison Buet de Saint-Gengoux livre les "pots" nécessaires à l'évacuation et il faut aussitôt les mettre en place, alors que l'architecte" est généralement seul sur le terrain ! Malgré l'aide de Messieurs Prudon et Caillot, etc. Maurice laissera quelques kilos dans ces jours de folle activité et Juliette – sa femme - ne cessera de laver les "flanelles" !

Le mois prochain : "Un grand tuyau..."

Archives

Cet été seront célébrés les 80 ans de la Libération. 

Nous avons déjà évoqué ici, et dans le bulletin n°76, la présence dans les bois de Culles des maquisards FTP et l'installation en août 44 dans le bois de Fontenottes de la "Compagnie Bretagne" qui appartenait au 5ème bataillon FFI de Saône-et-Loire créé à Saint-Gengoux par le Capitaine Drillien. Cette compagnie, commandée par Georges Laurent,  y demeura jusqu'à son départ pour Etrigny le 25 août pour participer aux combats de Sennecey, Laives puis la libération de Chalon le 5 septembre. 

Pierre Laurent nous a confié des archives très intéressantes comportant des photos, l'ordre de bataille de la compagnie, le noms des combattants (dont quelques Cullois) et des tués au combat, des papiers divers qui vont permettre d'affiner nos connaissances sur cette période et les partager.
Après numérisation de ces documents, nous remettrons ce dossier aux Archives départementales pour qu'il y soit conservé.

Nouvel objet mystère

Cet objet vous donne du fil à retordre !!!

Si vous avez une idée (sans tricher...) du nom et de l'usage de cet objet étonnant, envoyez votre proposition par mail à :

culles-initiatives@culles-les-roches.com

Un cadeau surprise à celui ou celle qui nous envoie la (bonne) réponse !

(histoire de vous motiver un peu !)

06/01 : Brûle sapins CT

27/01 : Balade au crépus-Culles

03/02 : Soirée jeux CT

16/02 : Soirée Contes & Soupes CI

5 mars : Réunion publique trail

9 mars : Carnaval CT

23 mars : Jardin magique 14 à 16 h

23 mars : Café Mémoire "Piscine" #1 (Aire de loisirs) 16 à 18 h

30 mars : Chasse aux œufs de Pâques CT

13 avril : Entretien à l'aire de loisirs

19 avril : Diner littéraire insolite

21 avril : Trail Les Cullomètres

Mercredi 24 avril : Café Mémoire "Piscine" #2 - Bibliothèque Buxy 15 à 17 h

1er mai : Accueil des nouveaux habitants

Dimanche 12 mai : Sortie ornithologique

Lundi 13 mai : Café Mémoire "Piscine" #3 - Bibliothèque Intercommunale (St Boil) 17 à 19 h

18 mai : Tournoi de foot CT

24 mai : Soirée photos-vidéo "Trail 2024"

2 juin : Balade chantée avec Musique Pluriel CI

9 juin : Elections européennes

21 juin : Conférence "La Mouille et la Goutteuse, ruisseaux sur la carte de Cassini"

22 juin : Inauguration du lavoir rénové

8 et 9 juillet : Sortie à Bibracte / camping / Divertiparc (à confirmer) CT

11 au 14 juillet : F'estival et fête des enfants CI et CT

15/09 : 2ème Brocante CI et CT

Juillet-Août : tournois de boules LD (détails à venir)