Des cadeaux vous attendent !

Les trois premiers désignés par le jury (le CA de Culles-Initiatives) en fonction de la pertinence de leurs réponses recevront des bouteilles de vin (à déguster avec modération).

1. Combien d'instruments de musique figurent sur l'amalgame de photos en août 2015 ?
2. Quel était le titre du compte-rendu de la 5ème édition de Contes & Soupes ?
3. Quels étaient les musiciens pour le concert du 14 septembre 2019 ?
4. Quelle est la date de création du groupe WhatsApp (indice : pendant le confinement)
5. Combien d'articles et photos ont-ils été publiés du 23 mars au 13 mai 2020 ?
6. Quel est le dernier mot de l'édition n° 5,024155*12÷78x23÷8x45

Envoyez vos réponses à culles-initiatives@culles-les-roches.com avant le 20 janvier 2023

Samedi 7 janvier 2023 : Brûle-sapins

Comme chaque année l'association Culture & Traditions donne rendez-vous à tout le monde pour son brûle-sapins traditionnel dans le terrain sous la mairie.

Venez nombreux déguster chocolat chaud, vin chaud et gaufres au profit de l’association et partager un moment de convivialité autour du feu.

Roger Charles

Une figure bien connue de Culles nous a quittés le 5 décembre 2022, à l'aube de ses 84 ans. Ses obsèques ont eu lieu le 8 décembre.

Né le 13 janvier 1938, Roger a passé son enfance en Côte-d'Or, à Chassagne, puis fait ses études d'ajusteur à Autun. Sportif, il décroche une médaille de champion d'Académie de cross-country et, plus tard, il soutiendra activement les jeunes footballeurs de Givry.

Mais c'est d'abord la guerre d'Algérie.  Roger y participe et voudra toujours garder des liens étroits avec la FNACA. Il s'installe à Givry après son mariage avec Nicole Derain, dont la famille habitait jadis à Culles, dans la Mouille. Sa formation d'ajusteur lui sert pour son travail : d'abord quelques années au Creusot puis à Creusot-Loire à Chalon. Sa compétence lui vaut d'être bientôt chef d'atelier. Exigeant pour les autres et pour lui-même, il aimait la technique et le management, et s'est pleinement engagé dans son travail.

Mis en préretraite, il ne veut pas rester inactif et s'investit dans la réfection totale de la maison familiale à Culles ; c'est là qu'il s'installe définitivement en 1989 avec son épouse. Dès lors il se rendra largement disponible pour le service de la commune.

Bernard Veaux

Roger, a consacré une grande partie de sa retraite au service de la Commune. Il était adjoint à mes côtés durant mes trois mandats de maire. Et c’est à ce titre que je rends hommage à son engagement entier et sans faiblesse.

Si je devais résumer Roger en trois mots, je choisirais : perfection, compétence et courtoisie. Roger aimait le travail bien fait. Il ne comptait pas son temps et suivait les travaux de la commune avec beaucoup de rigueur et de compétence.

Ses relations avec les entreprises étaient constructives et respectueuses. Celles avec ses collègues conseillers étaient parfois vives mais toujours très courtoises, afin d’améliorer une situation, ou de faire avancer un dossier. Sa courtoisie se mesurait également dans les échanges qu’il avait avec les uns et les autres.

Personnellement, j’ai pu apprécier sa disponibilité de tout instant, ses conseils avisés et son soutien indéfectible. Je savais pouvoir compter sur lui en toutes circonstances, toujours dans  le souci du développement de la commune et de sa bonne gestion.

Et c’est pour tout cela, Roger, que je porte aujourd’hui la reconnaissance de tous pour votre dévouement et votre investissement au service de la communauté.

Monique DESMARTES, ancienne maire

Marcel Bochot

Les obsèques de Marcel Bochot ont été célébrées le 19 décembre.

Notre doyen était décédé 14 décembre, dans sa 100e année.

Il était la plus ancienne mémoire de Culles-les-Roches puisqu'il y a toujours vécu ! Il était, parmi nous, le témoin du siècle.

Sa mère, veuve de guerre, se remarie et lui donne une large famille de frères et sœurs, demi-frères et demi-sœurs. Marié à Raymonde Prudon, d'Etiveau, le même jour que son beau-frère bien connu Albert Prudon avec Madeleine Godin, il a lui-même deux enfants : Andrée (épouse Crucière) et Michel Bochot, tous deux habitant toujours à Culles.

D'un naturel calme, il aime son travail de vigneron et tient bien sa place parmi les habitants du village. Outre son implication dans la société de secours mutuel Saint-Vincent, et dans l'administration de la cave coopérative de Buxy, il assure plusieurs mandats au Conseil municipal de Culles.

Curieux de tout, il a notamment mis à profit sa longue vieillesse pour dévorer nombre de livres de toutes sortes… Peut-être un lointain héritage de son lointain ancêtre Lazare Bochot, qui apparaît dans les archives comme instituteur à Culles sous la Révolution !

Bernard Veaux

La photo en couleur nous montre Marcel Bochot lors d'une Saint Vincent, vers 1980. Il est placé juste sous la bannière, en imperméable gris.

Ci-dessous : Sur cette photo très ancienne, on le voit, tout jeune, portant une canadienne, parmi les autres sociétaires de la Saint Vincent, certains encore en sabots.

10 décembre - Noël des enfants

Cette année, le Noël des enfants organisé par Culture et Traditions était un peu comme un Noël à la maison… 

Grâce à Véronique et Emmanuelle, le grand salon est bien décoré : un sapin, des guirlandes, une malle peine de jouets. Le feu scintille dans la cheminée, les enfants jouent sur le tapis. Ils sont impatients et chahutent un peu en attendant le Père Noël. Il peut venir, on a même décoré un fauteuil pour lui.

Trois grands coups frappés à la porte ! Il arrive !

- « Bonjour les enfants » dit la grosse voix. « Il fait bon ici, on est bien... Vous avez été sages ? Que m’avez-vous préparé ? »

Et les enfants entonnent quelques chants de Noël bien connus. Certains racontent de petites histoires, d’autres osent jouer un petit air de guitare. Le père Noël est ravi. Il peut commencer sa distribution de papillotes et de cadeaux. Et des cadeaux, il y en aura pour tout le monde grâce aux doigts habiles des petits et de leurs mamans qui ont préparé de petits objets décoratifs et des cartes de Noël que les enfants offrent au public.

On se retrouve ensuite autour du bar. On tente sa chance en pesant un gros colis ou en choisissant une case de tombola.
Et puis on partage un verre, on bavarde…  La soirée est douce… un peu comme un Noël à la maison !

Monique Desmartes

13 décembre - Concert de jazz

L’Atelier Jazz du Bateau Ivre avait concocté un très beau concert pour cette soirée du 13 décembre au caveau.

Ils étaient dix élèves adultes sous la conduite de Joseph Lapchin, leur dynamique et enthousiaste professeur. Et ce concert d’amateurs n’a en rien démérité. Saxophones, clarinettes et trompette n’ont cessé de se donner la réplique, soutenus en cela par la basse et la batterie. Le piano n’était jamais très loin, comme un guide fidèle, faisant lien entre les instruments, en apportant une touche de légèreté. L’ardeur des musiciens était palpable, et leur volonté de donner le meilleur tout à fait évidente, dans les solos comme dans les reprises à l’unisson.

Cette soirée bien agréable se termina de façon fort conviviale autour de douceurs de Noël et d'un verre offerts par Culles-Initiatives.

Monique Desmartes

... avec l'orthographe

"Bon 100 ! Il 100 est fallu de peu qu'on oublie dans cette édition n°100 de proposer un jeu. On 100 que vous l'auriez réclamé 100 relâche et 100 était fait de notre réputation ludique !"

Le jeu consiste à remplacer les différents 100 par les mots adéquats et à nous envoyer la phrase correcte.

Nature

Dans les bois d'ici et d'ailleurs, on voit de plus en plus de résineux complètement secs. On entend souvent dire qu'ils sont malades...

En fait il ne s'agit pas d'une maladie mais les épicéas sont victimes d'un petit insecte coléoptère xylophage (= mangeur de bois), le scolyte typographe dont l'infestation est favorisée par le réchauffement climatique.

Gilles Valentin-Smith nous a envoyé cette photo prise à Culles, "sous la roche".
Elle est très pédagogique car on voit distinctement ce qui se passe sous l'écorce...

Il explique :

"L'arbre est peut-être mort, en tout cas affaibli par cette attaque de scolytes.

La femelle creuse sous l'écorce, et après fécondation pond ses œufs de part et d'autre de la galerie au fur et à mesure qu'elle creuse.

Les œufs vont éclore, puis les larves, également aptes à dévorer le bois, vont elles-mêmes creuser leur galerie.

Les scolytes peuvent faire des ravages dans les plantations d'épicéa."

Dessine moi une maison !

En septembre dernier, nous avons publié quelques dessins réalisés par les amis de Fabien Palisse à l'occasion d'un week-end à Culles.

Nous disions notre intérêt pour ces représentations qui diffèrent des photos et les complètent. Et cela a suscité chez certains l'idée de s'essayer au dessin.
Cela a été aussi l'occasion de revoir le dessin de Michel Bouillot avec sa (très) libre interprétation du village (ci-dessous) et de retrouver des dessins de Bernard Veaux qui illustraient régulièrement la couverture du Bulletin. Le village compte de nombreux talents en peinture, aquarelle, gravure... S'ils ont des représentations de maisons du village, ce serait bien de les partager !

La tenue d'un stage peinture animé par Elsa Gurrieri à la Maison des Initiatives et le souvenir de l'accueil d'un groupe de peintres au village il y a une quinzaine d'années, nous a donné l'envie de récidiver en invitant des passionnés à prendre nos maisons comme modèles.
Qu'en pensez-vous ?

I aveu un tas d'monde qu'euteu dvant nos : des hommes, des fouannes, à peue jûsqu'à des drôleusses ! I en aveu tallement que j'me dieu : si j'sons teurtous obligés d'jouer, i en érâ bain jûsqu'à miné ! Après san, l'Glaude m'fâ mottre d'contre ain-ne barrère, à peue ô m'dit d'eûvri les ûillots.

J'entends un coup d'subiou : j'me rtôrne. J'vos des drôles qu'corrant en s'abûillant d'avoue ain-ne paume, cosûe si greusse qu'ain-ne caudre. I s'la jtaint, à peu la rattrapaint chécun ieu to.

 Des aut'droles, qu'avant des blosons pi des chausses pas pareils, ieû corraint d'après p' les fâr cheudre. A peue ieuteu les aut' qu'ieux-î corraint d'après, p'les fout'à bas. Stûne qu'ériveu à envier la paume d'l'aut' bout du pâtier, ôl aveu gâgnîe !

Des fos, i s'métaint dan' un tas cment ain-ne taupère, à peue i s'foutaient des coups d'téetes cment des boquins. I pautraint ç'te paume cment si iavaint voulu s'désarpionner ! Mâ iont jamâs puillu l'épouti. I en aveu tôj un qu'ieux-i preneu dans les pies, à peue, quand ô se rleveu, les aut'gingaint djà d'avoue !

P'le moment, un drôle qu'aveu dû payer sa place pûe cher que nos, vu qu'ôl euteu tot l'temps au mitant du pâtier, m'abûilleu prou : ô cmandeu, ôi s'beucheu, ô se rleveu, ô se rbeucheu, à peue ô subieu des bons coups, ce que fieu arrâter rades les gârs qu's'abûllaint d'avoue la paume !

I foutaint des coups d'pies tallement feû d'dans qu'ain-ne fo la paume a passé p'dessus ain-ne espéece de pouleillîe quoî iaveu des gens cment nos. I a bain fallu qu'i s'arrâtaient. Mâ i a pâs deuré  : au lieu d'ain-ne paume, i en avaient deux ! J'compteu qu'i allaint mieux s'accorder, mâ j't'en fous ! Tignous cment des chains, ieuteu tôj la mouainme qu'i voulaint !

I s'sont mis su deux ranches peur étrapper la paume qu'un aut' ieux-i jteu. Mâ ieuteu tôj paraille : au lieu d'la prendre chacun ieu to, i s'geain-naint p'la ravoir. Un coup, i en a un qu' a rcevu la paume dans l'astrapale : i a dû lî fâr mau ! Les aut' iont bain vu qu'i lî avaint fa mau, iont pas essayî d'lî prendre. A peue vlà qu'ôl a foutu un coup d'pie peur ieux-î envier crîe peue loin.

Tot par un coup, j'entends subjîe. Les drôles râstaint sans bougî. I en a un qu'euteu couchîe : ô se rbolleu tallement qu'ô s'en tneu l'ventre.

I aveu un grand gars qu'euteu vée nos, qu'dieu :"l'an darée, i jouaint encore bain pûe feû qu'san". J'ai bain ésu des maux peur y crar…

I aveu ain-ne bise qu'vos mjeu. J'aveu les pies cment des nez d'chain, à peue les ourailles cment des feurmâges de cochon !

Après santié, i a subjîe longtemps : les gens que rgardaint s'tapaint dans les mains. Mâ y a ain-ne affâre qu'j'ai pas bain compris : cées-là qu'avaint l'air l'pûe lâssés, ngain n'ieux-i dieu ran. Tot l'monde geuleu après un beurot qu'aveu l'air l'pûe dru, pi qu'les aut' portaint su ieux épaules.

Alôrs, jsons seurtis cment j'ons pouillu. Iaveu ain-ne taboulée d'monde qu'on éreu dit un troupiau d'véches, si bain qu'j'ai pas pouillu m'arrâter dvant la ptiote cadeule, sans quoi j'éreu dit au mâtr' du pâtier : vos ées prou fa d'sous aujd'heu. Tâchez don d'écheter ain-ne paume à tos ces dreules : iéraint pas bsin de s'dévorer paraillement peur tôj jouer d'avoue la mouain-me !

Photo : Souvenir de la saison 62-63 - L'équipe de Chalon se hisse en quart de finale du championnat de France en première division !!!